Le ministre Blanquer annonce une rentrée « la plus normale possible avec l’ouverture avec les écoles, collèges et lycées ouverts. » Qu’en est-il ?
Dès la rentrée : se réunir pour la satisfaction des revendications
Le ministre Blanquer annonce une rentrée « la plus normale possible avec l’ouverture avec les écoles, collèges et lycées ouverts. » Qu’en est-il ?
Au prétexte de promouvoir la laïcité dans les établissements scolaires, le ministre vient de lancer une campagne de communication. Il a fait appel à une agence pour déployer des panneaux publicitaires et des affichages dans les établissements. Ces affiches entretiennent une profonde confusion, voire un contresens, sur ce qu’est la Laïcité.
Un nouveau cadre de recrutement de rémunération des AESH sera instauré au 1er septembre 2021. Le décret et arrêté ont été publiés au journal officiel du 24 août. Ces textes prévoient un avancement automatique des AESH tous les 3 ans, une nouvelle grille qui se traduit par une augmentation indiciaire pour chaque niveau, le reclassement de tous les AESH en fonction de leur ancienneté.
A la veille d’une rentrée qui s’annonce difficile et chaotique, le ministre Blanquer a fait des annonces sur son Grenelle et la prétendue revalorisation des personnels de l’Education nationale.
Dans plusieurs départements, les pressions se multiplient pour imposer aux personnels une « deuxième journée de pré-rentrée ».
Le SNUDI-FO rappelle qu’aucun texte règlementaire ne prévoit l’organisation d’une « deuxième journée de prérentrée ».
Pour un plan d’urgence dans l’éducation, pour les postes, les salaires, l’amélioration des conditions de travail.
Le conseil constitutionnel a rendu son avis sur la loi du pass sanitaire et l’obligation vaccinale applicable à partir du 9 août.
Le ministre Blanquer a publié le 28 juillet un énième protocole sanitaire pour le fonctionnement des écoles, collèges et lycées avec sa cohorte habituelle de mesures inapplicables (non brassage des élèves, distanciation…) qui vont peser sur les personnels.
Le projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire, validé par la commission mixte paritaire, a été voté le 25 juillet dernier par le parlement, et le conseil constitutionnel rendra son avis le 5 aout prochain.
S’appuyant sur les LDG mobilités de novembre 2020, le ministère annonce, dans le cadre du groupe de travail personnalisation de carrière, son intention de créer un mouvement national sur des postes spécifiques dans le 1er degré et dans le 2nd degré.
Le 22 juin s’est tenu le Conseil de Formation du département de l’Indre-et-Loire, auquel le SNUDI-FO assiste en tant qu’organisation représentative. Au cours de cette instance, la DSDEN a annoncé déléguer une partie de la formation sur la « communication non violente » à un organisme extérieur à l’Éducation nationale, dénommé « Dessine-moi une étincelle ».
Le Ministre annonce partout que les enseignants sont revalorisés, mais il oublie de parler des « contreparties ».
Un groupe de travail sur la direction d’école a eu lieu vendredi 2 juillet. Les documents de travail (reçus le 1er juillet à 22h30…) précisaient l’ordre du jour de cette réunion : l’organisation des 108h annualisées.
Un groupe de travail sur l’organisation des 108 heures dans le cadre des discussions sur la direction d’école s’est tenu le vendredi 2 juillet.
Alors que la réunion se terminait, le représentant du ministre, anticipant le projet de loi Rilhac dont la ratification a été reportée en 2022, a soudainement annoncé aux organisations syndicales qu’un statut d’emploi fonctionnel de directeur d’école était dans les tuyaux pour les directions totalement déchargées et pourrait s’appliquer dès la rentrée 2021 !
Dans le cadre de son « Grenelle », le ministre Blanquer veut mettre en place un « comité consultatif de l’observatoire des rémunérations et du bien-être ».
Pour la FNEC FP-FO, nul besoin « d’observatoire » pour constater la baisse de notre pouvoir d’achat et la dégradation de nos conditions de travail !
Le SNUDI-FO constate tout d’abord que les listes complémentaires ont été réduites dans bon nombre d’académies. D’autre part, les candidats inscrits sur ces mêmes listes complémentaires sont d’ores et déjà contactés par les services des rectorats pour être recrutés… en tant que contractuels ! Pour le SNUDI-FO, c’est inacceptable !
Depuis le début de la crise sanitaire, l’obligation scolaire a été bafouée. Cours à distance, suppressions de milliers d’heures de cours, enseignants non remplacés, fermetures de classes, renvoi des élèves chez eux, animateurs sollicités pour remplacer les enseignants… Or le rôle de l’État est de garantir « l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. »
En cette fin d’année scolaire, les initiatives et les mobilisations se multiplient pour refuser le chaos instauré par le ministre qui refuse de recruter à la hauteur des besoins et qui poursuit les mesures de dislocation du caractère national de l’école, des diplômes et des statuts.
L’austérité salariale et les attaques contre les statuts engagées par le ministre Blanquer à travers son « Grenelle » s’inscrivent pleinement dans la continuité des mesures mises en place sous les mandatures précédentes avec le décret PPCR et le RIFSEEP. Venez en juger vous-même ici.
Le ministre Blanquer a rendu 200 millions d’euros au ministère de l’économie cette année. En 2021, il attribuerait, seulement 40 à 60 millions d’euros pour les AESH dont le salaire est inférieur au seuil de pauvreté (1086€ de revenus mensuels). Cela revient à environ 28 à 42€ bruts (23 à 34€ nets) par mois par personne puisque le ministère annonce aujourd’hui 118 000 AESH recrutés par l’Education nationale, à supposer une répartition égale entre les personnels. Rien n’est pour le moment précisé sur les modalités selon lesquelles cette enveloppe sera répartie mais il a été question de « modification de l’espace indiciaire ».
Le Conseil de Formation s’est tenu mardi 22 juin après-midi. Baptiste Duc et Julien Giraudier (titulaires) et Salomé Olmedo (suppléante) y représentaient le SNUDI FO.
Le CTSD s’est réuni ce matin au collège Rabelais de Tours. La FNEC FP-FO était représentée par Julien Giraudier, Baptiste Duc et Ludovic Leduc.
Un groupe de travail ministériel sur la direction d’école a eu lieu lundi 21 juin. D’entrée, les représentants du ministre ont précisé que « tout était déterminé par l’arbitrage interministériel » et qu’ils n’avaient donc aucune annonce précise à faire en termes d’amélioration des décharges ou d’augmentation de la rémunération.
Actuellement se discutent dans les académies les modalités d’ « accueil » des futurs étudiants contractuels MEEF dits « alternants ».
Il est prévu qu’une partie au moins d’entre eux seront « alternants », en 2021-22 seulement durant l’année de M2. Pour ceux pour lesquels il n’aura pas été prévu de « berceaux » d’accueil, ils seront en stage (observation et accompagnement). C’est l’inégalité officialisée dans la formation professionnelle.
Non aux fermetures de classes ! Oui aux ouvertures nécessaires !
Non aux postes voués à l’application des contre-réformes ministérielles ! Oui aux créations massives de postes de remplaçants !
Depuis le 31 mai, dans la Somme, puis dans le Lot, les remplaçants ne sont plus gérés par les secrétaires de circonscription ou les services de la DSDEN mais par une start-up privée dénommée « la solution ANDJARO ».
L’année scolaire 2020-2021, qui a débuté lundi 31 août 2020 pour les enseignants et qui aura duré 36 semaines et demi, se terminera mardi 6 juillet 2021. L’année 2021-2022, quant à elle, se terminera elle le jeudi 7 juillet 2022.
Le SNUDI-FO a été reçu par l’Inspecteur d’Académie et son adjointe vendredi 11 juin de 18h à près de 20h. La délégation était composée d’Hélène Nizou, Jérôme Thébaut et Baptiste Duc.
Nous y avons abordé de très nombreux dossiers individuels en obtenant satisfaction sur un certain nombre d’entre eux. Le compte-rendu a été fait à chaque collègue concerné.
Le groupe de travail 2 « Esprit d’équipe » s’est tenu le 11 juin. La FNEC FP-FO y a participé en présentiel. L’administration a annoncé en introduction de ce GT qu’il concernera l’esprit d’équipe, le renforcement de la cohésion des collectifs pédagogiques, la personnalisation de l’accompagnement des professeurs.
À en croire les communiqués du ministère de l’enseignement supérieur, tout va pour le pour le mieux dans le meilleur des mondes pour les bacheliers. Le tournis des chiffres contribue à l’illusion : ainsi, à propos de la procédure de l’an dernier : « 17 123 formations […] ont formulé 3,4 millions de propositions d’admission, soit en moyenne plus de 3 propositions par candidat ».
