Territorialisation, travail supplémentaire, salaire au « mérite » : voilà ce que propose le ministre en guise de « revalorisation ».
2ans de plus pour toucher sa pension, 2h de plus pour toucher 10% …. Inacceptable !

Territorialisation, travail supplémentaire, salaire au « mérite » : voilà ce que propose le ministre en guise de « revalorisation ».
Le ministre Ndiaye a invité les organisations syndicales le 18 janvier 2023 pour ouvrir un nouveau cycle de concertation sur les salaires des seuls enseignants. Après avoir vanté le budget 2023, pourtant adopté par le 49–3 et qui supprime 2 000 postes enseignants, le ministre a écouté les déclarations des organisations syndicales.
Les résultats des évaluations d’entrée en 6ème sont problématiques ? Que les professeurs des écoles aillent enseigner en collège ? Sur quels temps ? A quels moments ? Et surtout pour remplacer les professeurs de technologie !
Le ministère a réuni trois groupes de travail avec les organisations syndicales représentatives pour discuter de « l’attractivité et la revalorisation du métier enseignant ». On pouvait discuter de tout… sauf d’une chose : la répartition de l’enveloppe budgétaire…
Une délégation de la FNEC FP-FO a été reçue par le nouveau ministre Ndiaye mardi 24 mai 2022.
Nous avons rappelé en préambule notre liberté de comportement, notre volonté de continuer à porter les revendications en toute indépendance.
Le Code du travail oblige le gouvernement à relever automatiquement le montant du SMIC suite à l’explosion des chiffres de l’inflation. Le montant du SMIC sera donc augmenté de 2,65% le 1er mai 2022 pour le porter à 1645,58 € brut, ce qui correspond à l’indice majoré 352.
La FNEC FP-FO poursuit inlassablement ses interventions en direction du ministre pour la défense des salaires et du pouvoir d’achat.
La DGRH (Direction Générale des Ressources Humaines) du ministère a convoqué les organisations syndicales représentatives le 1er avril pour présenter une revalorisation de l’IFSE des ITRF informaticiens affectés dans les services déconcentrés.
La ministre de la Transformation et de la fonction publiques vient d’annoncer un projet de dégel de la valeur du point d’indice, mesure générale indispensable notamment pour maintenir le pouvoir d’achat des fonctionnaires.
FO Fonction publique n’a eu de cesse d’exiger l’augmentation de la valeur du point d’indice et l’ouverture de négociations sur les rémunérations depuis le début du quinquennat. Mais force est de constater que cette proposition est bien tardive et reste aléatoire.
Après une inflation 2021 sans précédent, il est clairement acté aujourd’hui que l’inflation 2022, présentée en début d’année comme conjoncturelle, sera en réalité structurelle. En résumé, elle sera forte et constante.
Lors de son allocution télévisée du 2 mars, le président Macron a annoncé que le budget des armées allait fortement augmenter. Rappelons que celui-ci a progressé de 1,7 milliards d’€ chaque année depuis 2017 et qu’à compter de 2023 cette augmentation devrait atteindre 3 milliards d’€ par an.
Dans le cadre de son « Grenelle », le ministre Blanquer veut mettre en place un « comité consultatif de l’observatoire des rémunérations et du bien-être ».
Pour la FNEC FP-FO, nul besoin « d’observatoire » pour constater la baisse de notre pouvoir d’achat et la dégradation de nos conditions de travail !
Le ministre de l’Éducation nationale a réuni les organisations syndicales hier mercredi 26 mai, juste avant sa conférence de presse, au sujet du « Grenelle » de l’Éducation.
Le 26 janvier, les AESH, aux côtés des autres personnels de l’Éducation, se sont mobilisés pour leurs revendications. Dans les réunions FO (Lyon, Bobigny, Évry…) les AESH sont nombreux et c’est la colère qui s’exprime. Les AESH sont en première ligne. Les AESH vivent dans la précarité, aggravée par les PIAL. Les AESH exercent de vraies missions, ils veulent un vrai statut et un vrai salaire. Comme les personnels de la fonction publique hospitalière, ils veulent immédiatement 183€ d’augmentation indiciaire !
Lors du groupe de travail du 7 décembre, les représentants du ministre ont annoncé les décisions arrêtées concernant l’évolution des quotités de décharge et des indemnités des directeurs d’école pour la rentrée prochaine.
Le ministre vient de faire ses annonces concernant la « revalorisation des enseignants » dans le cadre du Grenelle. Il n’a pas manqué une fois de plus d’afficher son mépris vis-à-vis des revendications, en faisant connaître ses décisions dans un courrier envoyé aux personnels, avant même que la réunion avec les syndicats le 16 novembre soit terminée. La forme rejoint le fond : pour FO, ses annonces tournent le dos à l’urgence d’un rattrapage des pertes liées au gel du point d’indice.
Déclaration de la FNEC FP-FO : Monsieur le ministre, vous prétendez « revaloriser » les personnels. Nous vous avons déjà fait part de l’indignation des agents à la lecture des 4 scenarii du Grenelle qui excluaient d’ailleurs la plupart des personnels de toute revalorisation : pour la plupart d’entre eux, la « revalorisation », ce sera 0 euros ! Rien par exemple pour les personnels administratifs de catégorie c qui en début de carrière ont un salaire inférieur au SMIC ! Rien pour les personnels médico-sociaux ! Rien pour les AESH ! Ce n’est pas acceptable !
Une « revalorisation » ridicule et qui ne concernera pas tous les échelons !
Consultez notre tableau des différents « scénario » pour constater à quel point le ministre cherche à nous enfumer.
La FNEC FP-FO intervient pour rappeler ses positions : aucune prime, aucune indemnité ne
constituera jamais une politique salariale digne de ce nom. Les personnels de l’Education nationale sont paupérisés depuis 20 ans, et plus encore ces 10 dernières années par le gel du point d’indice et le ralentissement des carrières. Nous exigeons l’ouverture de négociations salariales pour une revalorisation significative de la valeur du point d’indice.
Les gesticulations et annonces du Secrétaire d’Etat à la Fonction publique ne trompent plus personne : le pouvoir d’achat des fonctionnaires continue de baisser en 2020, d’autant que depuis le 1 er janvier, la retenue pour pension civile a augmenté de + 0,27 point, passant de 10,83% à 11,10%. Pour mémoire, cette retenue n’était que de 7,85% en 2010.
Est-ce une revalorisation ou une insulte jetée comme une pièce au visage des enseignants ?
Quoi qu’il en soit, retrouvez ici le tableau du Snudi FO pour mieux comprendre pourquoi l’Etat se fiche de nous !
C’est en présence de la conseillère sociale de Jean-Michel Blanquer et du Directeur des Ressources Humaines que les organisations syndicales ont été réunies le 7 février. Il s’agissait de présenter les différentes « pistes » de revalorisation censées compenser la suppression du Code des pensions civiles et militaires et la fin du calcul de la pension sur les 6 derniers mois, pour les enseignants. En effet, il faut rappeler que les personnels non-enseignants sont exclus de la prétendue « revalorisation », mais ils verront, comme tous les fonctionnaires, leur pension baisser.
Le mardi 28 janvier, le SNUDI-FO a participé au groupe de travail sur le «?direction d’école?» au ministère, faisant suite au bilan du questionnaire envoyé aux directeurs d’école au mois de novembre dernier.
Retrouvez ici la déclaration de la FNEC FP-FO au comité de suivi des Instituts Nationaux Supérieurs du Professorat, le 30 janvier 2020.
Alors que la mobilisation dure depuis 54 jours, que les manifestations du 24 janvier ont été, dans toute la France, puissantes et déterminées, alors que le rejet de la réforme des retraites est partagé par plus de 60% de la population, le projet vient de subir un nouveau désaveu, et pas des moindres : celui du Conseil d’Etat.
Dans le cadre de la « revalorisation » annoncée par le ministre Blanquer, le SNUDI-FO a participé jeudi 23 janvier au groupe de travail ministériel relatif à «l’examen des missions des enseignants prévues par les textes (décret du 30 juillet 2008), dans le but d’objectiver les missions visibles et invisibles, notamment en matière de suivis individualisés des élèves, de la relation aux familles et de la continuité du service public. ». La FNEC-FP FO avait, en vain, demandé le report de cette réunion.
Alors que le dernier volet du fameux protocole PPCR a été appliqué au 1er janvier, chaque collègue appréciera ce qu’il a gagné pendant ces 5 années de « pseudo-revalorisation » du gouvernement Valls-Hollande.
Le 13 décembre, la FNEC FP-FO a été reçue pendant une heure par le ministre de l’Education nationale, et par plusieurs responsables du ministère ainsi que par un conseiller du Premier ministre. Nous n’avons rien appris de plus qu’après le discours du Premier ministre.