La FNEC FP-FO refuse la politique du chaos ! Aucune école, aucun établissement ne doit fermer !
Coupures d’électricité : HALLUCINANT! INACCEPTABLE ! Aucune école ne doit fermer !

La FNEC FP-FO refuse la politique du chaos ! Aucune école, aucun établissement ne doit fermer !
La FNEC FP-FO a participé à la première séance du comité consultatif mis en place par « le conseil d’évaluation de l’Ecole ». La présidente du conseil d’évaluation de l’Ecole a rappelé ses objectifs : « évaluer en toute indépendance les politiques d’éducation, la méthodologie et son impact » en citant en exemple « les dispositifs d’inclusion mis en place localement ». Elle a rappelé les modalités : auto-évaluation et évaluation externe. Dans un contexte où le ministère crée le chaos avec ses contre-réformes (réforme du lycée et du BAC, réforme des concours qui vide le vivier de candidat, suppression de postes, replacement non-assurés…), demander aux personnels de « s’auto-évaluer » revient à leur demander de s’auto-flageller.
La cour des comptes demande de recentrer les missions des Inspecteurs. Depuis hier cette demande est relayée par la presse.
Signez la pétition de la FNEC FP-FO !
Le ministre a publié fin janvier le guide national pour les évaluations d’école. Tout y est explicité et confirme l’analyse du SNUDI-FO communiquée depuis des mois à la profession. Pour tenir l’objectif d’évaluer toutes les écoles tous les 5 ans, des regroupements d’écoles auront lieu sur un mode vertical (flux d’élèves) ou horizontal (réseaux d’écoles, même commune, etc.). Les évaluateurs externes, communs aux écoles du regroupement, étudieront les évaluations de chaque école avant d’arrêter les modalités les plus adaptées à l’évaluation du regroupement …
Dans sa dernière allocution télévisée sur la question de la guerre en Ukraine, le président-candidat Macron annonce à la population des sacrifices à venir. Le ministre Le Maire évoque même une « guerre économique » contre la Russie…
D’ores et déjà les prix des carburants explosent et les prix n’en finissent plus de grimper.
Monsieur l’Inspecteur d’Académie, dans votre circulaire en date du 28 février ayant pour objet « progression annuelle des élèves à l’école maternelle et élémentaire », pour les redoublements, vous imposez la tenue de commissions de suivi de la scolarité autrement appelées «commissions d’aide à la prise de décision des maintiens des élèves » dans des circonscriptions.
Au prétexte d’améliorer l’efficience du remplacement, les IA-DASEN de Côte d’Or et d’Indre-et-Loire annoncent la modification de la gestion du remplacement des professeurs des écoles, sur consignes du Ministre.
Le Président Macron annonçait, dans son discours du 20 mars 2018 le doublement des effectifs d’élèves dans les lycées français à l’étranger. « A chaque fois que nous avons décidé de fermer une classe ou de se priver d’un professeur, la langue française a reculé. »
La réalité, c’est l’interruption brutale de la campagne de recrutement d’enseignants français à l’étranger…pour des raisons d’économies budgétaires.
Le ministre Blanquer annonce que ce sont des milliers de classes qui sont fermées chaque jour, le plus souvent faute de remplaçants.
Dans le même temps, les annoncent tombent dans les académies et les départements avec des fermetures dans les écoles, établissements, services… cela alors que le ministre Blanquer a rendu des centaines de millions d’euros au budget. Les personnels n’acceptent pas et se mobilisent.
Un « point sanitaire » a été organisé par le cabinet du ministre Blanquer le 19 janvier. Il s’agissait de décliner les annonces du premier ministre Castex au soir de la grève du 13 janvier.
Un « point sanitaire » a été organisé par le cabinet du Ministre Blanquer. Il s’agissait de décliner les annonces du Premier Ministre Castex au soir de la grève du 13 janvier.
La grève jeudi 13 janvier dans l’Education nationale a été un succès historique : une grève massive, des milliers d’écoles voire d’établissements fermés, des manifestations puissantes… Les parents d’élèves ont partout apporté leur soutien au personnels grévistes.
Depuis la rentrée de janvier, l’épuisement et l’exaspération de toute la communauté éducative atteignent un niveau inédit. La responsabilité du ministre et du gouvernement dans cette situation chaotique est totale du fait de changements de pied incessants, de protocoles intenables et d’absence de moyens donnés pour assurer le fonctionnement de l’Education. Malgré une amplification jamais vue de l’épidémie, l’École ne bénéficie pas de l’organisation protectrice qui serait nécessaire pour assurer la sécurité des élèves, des personnels et de leurs familles.
Lors du comité technique ministériel du 15 décembre 2021, les chiffres de la répartition des « moyens » par académie ont été communiqués. Dans la continuité des précédentes rentrées, 2022 s’annonce catastrophique.
Le ministre Blanquer a aggravé le chaos dans les services, les écoles et les établissements scolaires. Les effectifs surchargés, la dégradation des conditions d’enseignement, cela ne semble pas l’alarmer. Il a rendu 75 millions supplémentaires à Bercy cette année, après les 600 millions d’euros des années précédentes.
Pour les personnels du CROUS de Paris, comme dans les hôpitaux et en beaucoup de services publics, la crise Covid n’a fait que révéler une situation devenue intenable.
Le 7 décembre, les salariés du travail social du public et du privé seront en grève et mobilisés pour l’amélioration de leurs conditions de travail.
A trois reprises ces dernières semaines, le SNUDI-FO est intervenu auprès de l’IEN de Saint-Avertin qui entend imposer des demandes de documents non réglementaires aux équipes et directeurs de la circonscription.
Les annonces de l’expérimentation Macron-Blanquer à Marseille (*) suscitent le rejet chez les collègues. Plus de 100 écoles de Marseille ont ainsi refusé de rentrer dans ce dispositif qui explose le cadre de l’Ecole républicaine.
Rappel : La loi du 27 février 1880 est fondatrice de l’Université publique en France, et plus largement est considérée par les juristes comme l’une des « lois constitutionnelles » de la République. Elle établit ce qu’on appelle le monopole de la collation des grades, seul l’État (républicain) pouvant délivrer les diplômes nationaux et les grades universitaires, au sein des seules universités, qui ne peuvent être que publiques et dont l’accès était à cette époque gratuit.
Le ministre de l’Education Nationale a adressé une note aux recteurs d’académie afin d’organiser un
« moment de recueillement » et un « temps d’échange » dans les établissements scolaires le vendredi 15 octobre 2021.
Ne restez pas isolés ! Contrat, rémunération, évaluation, FO vous aide à connaître vos droits, les faire valoir. FO intervient auprès de l’administration face aux obstacles rencontrés dans cette formation hors norme. Elle le fait tout autant pour les stagiaires 2021.
En visite à Marseille le 2 septembre, le président Macron a annoncé une expérimentation à Marseille. Dans 50 écoles de la ville, dès la rentrée 2022, les directeurs d’écoles devraient recruter les autres enseignants de l’école et mettre en place des fonctionnements et des rythmes scolaires locaux en lien avec les acteurs extrascolaires. Ce dispositif serait amené à être généralisé.
Tout comme à Marseille où le président et le ministre prévoient la dérèglementation, la privatisation de l’Ecole, le ministre cherche à privatiser et déréglementer l’action sociale. A Marseille, les rythmes scolaires et l’organisation générale pourraient être adaptés en lien avec les acteurs extrascolaires, dont des associations. Dans l’action sociale, le ministre crée un comité d’entreprise au statut d’association, instaurant une logique d’entreprise, contre nos droits statutaires.
Dans le cadre d’un groupe de travail « esprit d’équipe » du « Grenelle », le ministère a fait part de ses projets pour « renforcer l’accompagnement des professeurs » qui transformeraient les missions des personnels et introduiraient de nouvelles strates hiérarchiques dans une logique de caporalisation.
Alors que la campagne présidentielle est lancée, le problème de la rémunération des enseignants devient un sujet récurrent chez les futurs candidats…
Alors que les personnels font face à une rentrée dans le plus grand chaos, où les postes manquent partout, avec des classes sans enseignant, un protocole conduisant à la fermeture de milliers de classes, des services débordés, des personnels confrontés à l’obligation vaccinale sanctionnés et suspendus, le ministre et le gouvernement entendent-ils la colère et ont-ils l’intention de répondre aux revendications d’annulation des fermetures et d’ouverture des postes nécessaires ? En aucune façon !
Présentant le 2 septembre son plan pour le Grand Marseille, le président de la République a annoncé un statut dérogatoire spécial pour 50 écoles marseillaises dès la rentrée 2022. Dans ces écoles, les directeurs choisiront les enseignants et disposeront d’une large autonomie pour adapter les horaires, les rythmes scolaires avec la participation « d’acteurs extrascolaires ».
Depuis le 5 août 2021, la loi relative à la gestion de la crise sanitaire impose à des centaines de milliers d’agents de la fonction publique, de salariés du privé, l’obligation vaccinale ou d’obtenir un « pass sanitaire » sous peine de suspension du contrat de travail et donc du salaire.