Compte-Rendu de la CAPD

Siégeaient à la CAPD 3 délégués SNUDI-FO sur 3 sièges de titulaires (Jérôme Thébaut, Yvan Moquette et Hélène Nizou) et 5 délégués SNUIPP FSU sur 7 sièges de titulaires.

Temps partiels : 16 refus de demandes sur autorisation !

A notre demande, l’Inspecteur d’Académie a fait un point d’étape sur les temps partiels.

Toutes les demandes de droit sont acceptées ainsi que les demandes sur autorisation pour raison d’enfants de moins de 13 ans. 16 demandes sur autorisation seraient refusées.

Nous sommes de nouveau intervenus sur le réel besoin de ce temps partiel pour les collègues qui le demandent, d’autant plus dans la période actuelle.

Nous avons demandé à l’IA-DASEN de respecter l’avis majoritaire du CHSCT-A (5 pour : FO / FSU et 2 absentions UNSA) se prononçant pour que toutes les demandes de temps partiel soient acceptées.

Sollicitez-nous si vous craignez que votre demande soit refusée à fo-snudi@wanadoo.fr

Promotions : avancement aux échelons 7 et 9

Cette année, l’administration a proposé le strict respect du classement du tableau d’avancement.

Toutefois, conséquence de PPCR, 8 collègues n’ayant pas eu de RDV de carrière n’ont pas d’avis attribué et ne peuvent donc entrer dans le tableau d’avancement, y compris 3 collègues qui auraient pu bénéficier d’un RDV de rattrapage en septembre, RDV que l’administration ne leur a pas proposé!

Toujours opposés à PPCR et ne pouvant accepter que ces 8 collègues soient pénalisés, nous avons exprimé notre position dans le vote sur le tableau d’avancement :

  • Contre : FO (3 voix),
  • Pour : SNUIPP FSU (5 voix), ADMINISTRATION (10 voix)

Pour connaitre vos résultats de votre promotion, contactez les délégués du SNUIDI-FO 37, seule source fiabl,e à fo-snudi@wanadoo.fr

Disponibilités : toutes les demandes sont acceptées !

Déclaration des délégués du SNUDI-FO à la CAPD du 5 mai

Monsieur l’Inspecteur d’Académie,

Lors du CHSCT Académique du 15 avril, nous avions déposé l’avis suivant : « Le président de la République annonce une reprise progressive des cours à partir du 11 mai. Cette annonce suscite beaucoup d’inquiétude chez les personnels. Le CHSCT Académique se prononce contre cette date qui est prématurée »

Nous n’avions pu obtenir qu’il soit adopté ; depuis, les choses ont évolué et le CTA du a adopté avec 7 voix pour (FNECFP FO et FSU) et 3 absentions (UNSA) cet avis.

Pour la FNEC FP FO, c’est en effet le mandat que nous ont donné en particulier les personnels des écoles et de collèges qui ne comprennent toujours pas que l’ouverture des lycées soit repoussée à une date ultérieure mais pas l’ouverture des autres établissements scolaires.

Et pourtant chacun sait que cette ouverture est impossible dans les conditions actuelles.

Le protocole sanitaire qui a été communiqué aux enseignants dimanche 3 mai dans l’après-midi (alors qu’il devait être publié vendredi 1er mai ce qui était déjà fort tard !) est impossible à mettre en œuvre : les gestes barrières ne peuvent pas être respectés dans la plupart des écoles et établissements : comment gérer les jeux collectifs dans les petites classes ? Que faire des élèves qui se mettent en danger ou mettent en danger leurs camarades ? Qui peut croire que les marquages au sol suffiront à gérer la circulation des élèves sans personnels pour surveiller ? Quel temps va prendre la mise en place de la distanciation sociale à la cantine, à l’entrée de l’école ou de l’établissement ? Comment mettre en place un lavage de main collectif dans des sanitaires trop petits ? Quel sera le temps consacré à l’enseignement au regard du temps qu’il faudra pour mettre en place tout ce protocole sanitaire ? Qui s’occupe de tout cela ? Quelle va être la responsabilité des enseignants s’ils ne peuvent pas faire respecter les gestes barrières dans leur classe ?

D’ailleurs dans ce document, le ministère reconnait lui-même que « les différents avis scientifiques insistent sur la nécessité de la faire respecter tout en étant conscient de la difficulté que cela peut représenter notamment pour les classes de maternelle (p5 du projet de guide sanitaire ministériel). »

On note que la référence aux avis scientifiques était de trop pour le Ministère puisque retirée de sa version finale…

Le communiqué du SIA, que l’on ne peut accuser de collusion avec la FNEC FP FO, précise que ce syndicat des Inspecteurs d’Académie est « convaincu par l’avis du conseil scientifique du 20 avril 2020 » (de ne pas rouvrir les écoles avant le 1er septembre) ».

Il est écrit ensuite dans ce document « la moindre des précautions face à l’inconnu aurait été de suivre l’avis des experts scientifiques qui préconisaient au 20 avril la fermeture des crèches, écoles et établissements scolaires jusqu’en septembre. Et ce d’autant plus que les déclarations contradictoires entendues depuis les deux derniers mois (masques ou pas masques, tests ou pas test, traitement ou pas traitement, confinement ou pas confinement…), comme la complexité des protocoles envisagés, nous font douter de la garantie d’une sécurité sanitaire au 11 mai dans tous les contextes d’enseignement. Puis dans un paragraphe sur la responsabilité, on peut lire dans ce texte : »

Comment faire en sorte que chaque intervenant, en contact direct ou indirect avec les enfants, leurs parents ou tout membre de la communauté éducative suite à une transmission identifiée de la maladie ou, plus simplement, face à des observations ponctuelles de non-respect des normes (car on ne peut imaginer que l’ARS sera présente dans chaque salle et à chaque instant) ne voie pas sa responsabilité individuelle engagée ? La mise en œuvre en milieu scolaire des mesures sanitaires sera complexe et obligatoirement inégale. Nous déclarions lors des précédentes instances que « Cette pseudo-réouverture des établissements scolaires le 11 mai est morte-née ; il nous faut l’enterrer ! »

Des collègues qui ont œuvré tout le week-end à la résolution du casse-tête de la réouverture imposée nous saisissent, au bord du burn-out, en raison du stress et des ordres et contre-ordres des derniers jours et notamment du week-end !

Pour FO, il faut stopper ce processus qui par ailleurs s’appuie sur une territorialisation accrue de l’école et une atteinte sans précédent de notre statut.

L’arrêt de ce projet, c’est ce qu’attendent des dizaines de milliers d’enseignants des écoles et d’AESH.

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