Macron a présenté son projet de privatisation et de destruction de l’enseignement public, voulant remplacer les fonctionnaires par des contractuels, et renforçant l’autonomie locale des écoles et des établissements.
Le programme de Macron pour l’Ecole : en finir avec le statut des enseignants pour préparer la privatisation
Des proches du président ont laissé fuiter dans les médias les mesures qu’envisage de prendre Macron, s’il est élu en 2022 : fusion du ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports avec ceux de la Culture et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, suppression du CAPES, « fin du recrutement à vie » dans l’Éducation nationale. Les équipes de Macron lâchent cette bombe un mois après la grève massive du 13 janvier et au moment où les personnels se mobilisent dans les départements face aux suppressions de postes et de classes prévues pour la rentrée.
Association Préau : une attaque frontale contre nos statuts, un pas de plus vers la privatisation ! Un comité d’entreprise contre l’action sociale, c’est NON !
Tout comme à Marseille où le président et le ministre prévoient la dérèglementation, la privatisation de l’Ecole, le ministre cherche à privatiser et déréglementer l’action sociale. A Marseille, les rythmes scolaires et l’organisation générale pourraient être adaptés en lien avec les acteurs extrascolaires, dont des associations. Dans l’action sociale, le ministre crée un comité d’entreprise au statut d’association, instaurant une logique d’entreprise, contre nos droits statutaires.
Nouveau management dans l’Education Nationale ! Nous sommes vraiment à un tournant avec l’application du décret PPCR dans le cadre du Grenelle !
Le Conseil de Formation s’est tenu mardi 22 juin après-midi. Baptiste Duc et Julien Giraudier (titulaires) et Salomé Olmedo (suppléante) y représentaient le SNUDI FO.
Stop à la privatisation de l’Education Nationale ! Abandon de l’application de gestion des remplaçants « ANDJARO » !
Depuis le 31 mai, dans la Somme, puis dans le Lot, les remplaçants ne sont plus gérés par les secrétaires de circonscription ou les services de la DSDEN mais par une start-up privée dénommée « la solution ANDJARO ».
Parcoursup et « Bac Blanquer » : une arme de guerre contre le baccalauréat et les études supérieures
À en croire les communiqués du ministère de l’enseignement supérieur, tout va pour le pour le mieux dans le meilleur des mondes pour les bacheliers. Le tournis des chiffres contribue à l’illusion : ainsi, à propos de la procédure de l’an dernier : « 17 123 formations […] ont formulé 3,4 millions de propositions d’admission, soit en moyenne plus de 3 propositions par candidat ».
La privatisation et le management dans les écoles et les établissements, l’austérité permanente, c’est NON !
Le ministre a réuni les organisations syndicales le 26 mai pour annoncer les mesures du « Grenelle ». Cette réunion confirme totalement l’analyse de la FNEC FP-FO : le ministre entend bouleverser le fonctionnement de l’école publique en piétinant les statuts !
Et maintenant le ministre privatise des services de gestion des personnels : INACCEPTABLE !
LA DSDEN de la Somme (académie d’Amiens), sur demande ministérielle, a décidé de confier à titre expérimental l’organisation du remplacement des professeurs des écoles de ce département à une start-up dénommée « la solution ANDJARO ». Tous les titulaires remplaçants sont concernés.
Multiplication des attaques contre l’Ecole publique, l’Université et leurs personnels
Chaque jour qui passe met un peu plus en évidence que la crise du Covid-19 devient prétexte à poursuivre et amplifier les contre-réformes engagées à l’encontre de l’école publique républicaine et ses personnels.