Actuellement se discutent dans les académies les modalités d’ « accueil » des futurs étudiants contractuels MEEF dits « alternants ».
Il est prévu qu’une partie au moins d’entre eux seront « alternants », en 2021-22 seulement durant l’année de M2. Pour ceux pour lesquels il n’aura pas été prévu de « berceaux » d’accueil, ils seront en stage (observation et accompagnement). C’est l’inégalité officialisée dans la formation professionnelle.
Le futur professeur : un contractuel de moins en moins onéreux !
Inscrites dans l’agenda social et le « Grenelle des professeurs », la réforme des concours et la généralisation de l’alternance pour les futurs candidats aux concours prennent tout leur sens.
Réforme des concours et de la «formation des enseignants» : un concentré de territorialisation et de contractualisation
Dans ce domaine comme dans d’autres, la crise du Covid-19 n’a aucunement infléchi les projets du ministère : en effet la nouvelle présentation le 14 mai du projet d’arrêté «fixant le cadre national des formations dispensées au sein des masters MEEF» enkyste la «masterisation», accroît la contractualisation et constitue une attaque en règle contre les concours et les statuts.
Réforme à marche forcée des concours : contractualisation pour les nouveaux entrants destruction du statut pour tous !
La réforme dite de la formation des enseignants continue d’avancer à marche forcée. Si le ministre Blanquer concède que les maquettes de M1 puissent être rectifiées jusqu’en septembre 2021, il confirme, avec la ministre Vidal, lors de l’inauguration en grande pompe le 30 janvier du «comité de suivi INSPE» une modification radicale des concours.