Depuis des mois, par la grève, par les opérations « collèges morts », dans les assemblées générales, les rassemblements, les manifestations, les personnels expriment, au côté des parents d’élèves, leur exigence de retrait de la réforme du « choc des savoirs » et des groupes de niveau.
Choc des savoirs : c’est toujours non!
Alors que depuis janvier, à travers tout le pays, les personnels se mobilisent avec les parents
d’élèves, par tous les moyens (motions, opérations « établissement désert », grèves, rassemblements…), pour exprimer leur refus du « choc des savoirs » et de ses groupes de niveau…
Face au rejet que suscitent ses décisions, isolé, Gabriel Attal multiplie les provocations et enfonce le clou sur le « choc des savoirs »
Plutôt que de répondre à la colère générale provoquée par les suppressions de postes et les fermetures de classes, les 700 millions de coupes budgétaires, les contre-réformes, le gel du point d’indice, Gabriel Attal continue de mettre la pression sur l’Ecole publique et ses personnels.
Après la provocation du Premier ministre Attal, mettons partout en discussion la grève pour rejoindre nos collègues de Seine-Saint-Denis !
« C’était et ça reste une très bonne idée et ça va être appliqué à la rentrée prochaine, je vous rassure sur ce sujet-là »… Voici ce qu’a déclaré le Premier ministre Attal dans les médias au lendemain de la journée de grève massive initiée par les personnels de Seine-Saint-Denis et d’une manifestation de plus de 5 000 devant le ministère de l’Éducation nationale !
La mobilisation s’organise contre la casse de l’Ecole Personnels et parents d’élèves se réunissent et discutent des moyens de faire plier la ministre.
Le jeudi 7 mars, plus de 5 000 collègues ont manifesté à Paris sous les fenêtres du ministère : personnels de collèges, de lycées, d’écoles venus de toutes les communes de Seine-Saint-Denis, pour beaucoup en grève depuis plus d’une semaine.
« Choc des savoirs » : les enseignants des écoles refusent de trier leurs élèves !
Il s’agirait, dès la rentrée prochaine, de répartir les élèves de 6ème et de 5ème au collège non plus dans des classes traditionnelles, mais répartis en trois groupes de niveaux.
Le « choc des savoirs », le poids des suppressions de postes !
Pas question pour le ministre de rompre avec la politique de suppressions de postes engagée depuis des années. Le gouvernement, avec le 49-3, a confirmé la suppression de 2 500 postes à la rentrée 2024, qui s’ajoutent aux 2 000 postes supprimés à la rentrée 2023 et aux 7 900 postes supprimés dans le second degré depuis le premier quinquennat Macron.