Lettre du SNUDI FO au SNUIPP FSU, à la CGT Educ et à Sud Educ

Chers camarades,

Depuis le 5 décembre, les personnels des écoles exigent par la grève et dans les manifestations le retrait de la réforme mettant en place un régime universel de retraite par points. Ils ont bien compris ce qu’ils ont à perdre avec ce projet.

Et ce n’est pas l’annonce d’une pseudo-concession sur l’âge pivot qui est de nature à éroder leur détermination Beaucoup ont effectué plusieurs jours de grève, parfois de manière reconductible.

Des assemblées générales se tiennent tous les jours dans les écoles, dans les communes, dans les circonscriptions. Nos collègues «ne veulent rien lâcher».
 
La combativité des enseignants ne peut être mise en doute. Ces derniers attendent maintenant un signe fort de notre part. Le projet de loi est présenté le 24 janvier. Le SNUDI-FO considère qu’il y a urgence. Il est possible de gagner en y mettant tous nos moyens.

Or, depuis le début de la grève, force est de constater que nos organisations du 1er degré, qui exigent toutes le retrait du projet de loi, ne se sont pas exprimées en commun.

Alors que les cheminots, les agents de la RATP, les personnels de l’Opéra… sont en grève depuis 39 jours, alors que d’autres professions tels les avocats, les salariés des raffineries… rentrent à leur tour dans la grève reconductible, nous pensons que nous ne pouvons pas nous contenter d’appeler les enseignants du 1er degré à participer à des journées d’actions.

A chaque fois, ces « temps forts » sont réussis, à chaque fois les enseignants répondent présents par la grève et dans les manifestations, mais force est de constater que pour l’instant le gouvernement ne recule pas.

Nous pensons donc qu’un appel clair de nos organisations syndicales à la grève reconductible jusqu’au retrait du projet serait un signal déterminant envoyé à nos collègues. Nous sommes persuadés qu’il serait saisi par les personnels et que l’entrée de la masse des enseignants du 1er degré dans la grève reconductible serait d’une importance capitale dans la suite du conflit.

Pour constituer ce rapport de force immédiat et nécessaire, nous vous proposons de nous réunir lundi 13 janvier à 18 heures dans les locaux de la FGF-FO (46, rue des Petites Écuries, 75010 Paris)

Si vous n’étiez pas disponibles à cette heure, nous serions prêts à vous rencontrer demain à l’heure et dans le lieu qui vous conviendraient

Salutations syndicalistes

Frédéric Volle, Secrétaire Général du SNUDI-FO

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