Déclaration des délégués FNEC FP-FO au CSA du 16 février.

Déclaration des délégués FNEC FP-FO au CSA de ce vendredi 16 février 

Alors que le massacre continue dans la bande de Gaza et dans toute la Palestine par les armes, la faim, le manque de soins, … nous reprenons à notre compte la déclaration que vient de faire Dennis Francis, président de l’Assemblée générale des Nations Unies : «  Je suis profondément affligé par l’escalade militaire à Rafah où plus d’un million de civiles se réfugient déjà dans des conditions des plus désastreuses. Au nom de l’humanité, je continue d’appeler tous ceux qui ont de l’influence à faire tout leur possible pour contribuer à mettre fin à de nouvelles effusions de sang… »

La FNEC FP FO rappelle son soutien indéfectible à toutes les victimes de cette guerre atroce, femmes, enfants, travailleurs ; elle appelle à l’arrêt des bombardements et au cessez le feu immédiat, pour que tous les Palestiniens rentrent chez eux et que tous les otages retrouvent leur famille.

Alors que le conflit menace de s’étendre dans toute la région, le verdict de la Cour Internationale de Justice qui avait été saisie par l’Afrique du sud doit être imposé au gouvernement d’israël. Personne ne pourra dire : je ne savais pas.

Nous rappellerons ici une nouvelle fois que le budget de l’Education Nationale, comme celui de la Santé, subit à coup de 49-3 les choix gouvernementaux de privilégier les dépenses militaires plutôt que la défense et le développement des services publics.

Depuis la grève du 1er février dernier, les mobilisations des enseignants avec les parents et souvent les élus se sont multipliées avec des réunions dans les écoles, les collèges et les lycées, des délégations à la DSDEN, des motions dans les CA, des manifestations devant les établissements scolaires, …

Ce qui s’exprime ainsi, c’est la rage face à la politique de ce gouvernement : 

– La rage face à l’effondrement du pouvoir d’achat des personnels sous-payés et à qui aucune revalorisation ne serait proposée encore cette année.

– La rage face aux suppressions massives de postes couplées aux mesures du « Choc des savoirs » d’ATTAL qui supprime des heures et désorganise les établissements, dégrade profondément les conditions de travail tout en stigmatisant les élèves. Cette contre-réforme fait l’unanimité contre elle, y compris l’opposition des personnels de direction, et elle doit être retirée !

– La rage face à la politique d’inclusion systématique qui génère le chaos dans les écoles. Le 25 janvier cette colère s’était déjà exprimée lors de la manifestation nationale à Paris avec la FNEC FP FO, de professeurs, d’AESH, d’administratifs, de parents contre l’Acte 2 de l’école inclusive.

– La rage de constater que des milliers d’enfants dorment chaque nuit dans la rue, abandonnés par un gouvernement malveillant, alors qu’un dispositif à la hauteur des enjeux avait pu être pris pour l’accueil des enfants Ukrainiens, ce dont nous nous sommes félicités. Pour la FNEC FP FO, un enfant vaut un autre enfant et aucun ne doit être abandonné.

– La rage face à la volonté du gouvernement de détruire les structures d’excellence de l’école publique. La FNEC FP-FO demande que le Recteur prenne en compte le refus unanime du dernier CSA départemental de voir transférer les classes CHAM CHAD du lycée Paul Louis Courier l’an prochain. Il doit prendre en compte le refus ultra majoritaire des enseignants du lycée PL Courier et de ceux du Conservatoire avec leurs syndicats FO, CGT, SNALC.

Cette rage va continuer à s’exprimer et la FNEC FP FO, comme elle l’a toujours fait, soutiendra en toute indépendance les initiatives prises par les personnels pour la satisfaction des revendications, sans jamais accepter de co-gérer quoi que ce soit de la politique d’un gouvernement MACRON qui restera dans l’Histoire comme celui qui aura fait voter une loi Immigration ouvrant maintenant la porte à la remise en cause du droit du sol, acquis fondamental de la Révolution Française.

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