Depuis des années, le SNUDI-FO 37, deuxième syndicat des professeurs des écoles en Indre-et-Loire, alerte les Inspecteurs d’Académie sur les conditions d’enseignement sur la ville de Tours avec des effectifs élevés, notamment sur le plateau de Tours Nord mais aussi dans des quartiers populaires du centre (Le Sanitas) ou du val du Cher (Les Fontaines par exemple).

Le manque de places dans les écoles amène des parents à solliciter une inscription à l’opposé de la ville voire dans l’enseignement privé ou dans une autre commune.

Malgré nos interventions au Comité Technique Spécial Départemental de mars, l’Inspecteur d’Académie a refusé de maintenir la classe de l’école élémentaire Jean de la Fontaine contre la volonté des parents d’élèves qui sont mobilisés pour l’annulation de cette fermeture de classe et malgré le fait que la Mairie a affirmé ne pas être demandeuse de cette fermeture.

Il avait toutefois été proposé une ouverture sur l’école Saint-Exupéry, ouverture ayant été retirée par simple « fait du prince. »

Un nouveau Comité Technique se réunira mardi 30 juin.

Nous y défendrons en particulier les nombreuses demandes d’ouverture de classes des écoles de Tours : près d’une dizaine, du jamais vu en fin d’année scolaire !

Le SNUDI-FO n’acceptera pas que l’IA-DASEN et la Mairie de Tours se renvoient encore une fois la responsabilité de ce chaos.

Certes, depuis des décennies, il n’y a pas de carte scolaire sur la ville de Tours alors que c’est la loi et qu’aucun maire ne l’a respectée, mais cela ne légitime en rien le refus des ouvertures de classe.

Précisons que, suite à une réunion syndicale spéciale ville de Tours en mai, le SNUDI-FO a sollicité une nouvelle fois une audience en urgence auprès de Monsieur Bouchet, actuel Maire de Tours sur plusieurs dossiers concernant les écoles de la commune, demande restée, comme d’habitude, sans réponse !

Quel mépris pour les enseignants de la commune !

Le Maire de Tours est visiblement bien plus occupé à faire la chasse aux délégués FO dans ses services municipaux plutôt qu’à appuyer les demandes des écoles de sa commune.

Qui pourrait comprendre que la municipalité ne prenne pas immédiatement position pour un plan d’urgence d’ouverture de classes dans les écoles de la ville ?

C’est ce que nous exigeons une fois de plus.

Tours, le 25 juin 2020