Jeudi 11 juillet se tenait (en trois parties) la dernière instance de l’année scolaire, et les collègues concernés (adhérents du syndicat ou nous ayant transmis leur fiche de contrôle) ont été prévenus des résultats.
D’abord la CAPD Hors-classe, que l’on peut résumer de cette façon :
contre PPCR, pour l’unité de la profession.
En effet, dans une situation marquée par le blocage du point d’indice depuis 10 ans et donc de perte du pouvoir d’achat, la mise en place de l’évaluation PPCR et des « appréciations » (en particulier pour la hors-classe) divise profondément les collègues, génère des tensions dans les écoles et donc facilite les projets ministériels de casse de notre statut de fonctionnaire d’Etat.
Tout cela nous l’avions expliqué voici 3 ans lorsque le 1er ministre de l’époque Manuel Valls était passé en force sur PPCR avec en particulier l’aval de la FSU.
Aujourd’hui les apprentis sorciers qui ont signé PPCR et continuent de le cautionner n’en finissent plus de faire des contorsions dans tous les sens pour tenter de justifier leur position.
Mais les faits sont têtus et « le plomb ne se transforme par en or » : avant PPCR, presque tous les 11ème échelon passaient chaque année à la hors-classe avec un barème certes qui n’était pas parfait mais qui était globalement assis sur l’AGS (l’ancienneté).
Aujourd’hui et malgré la décision de l’IA-Dasen de prendre en compte une partie de nos arguments (18 collègues ex-instits, nés en 1961 et avant donc retraitables, ont été promus), 51 collègues au 11ème échelon sont barrés ! Lors des deux dernières années avec l’ancien système c’était 5 !
Pour sortir de cette impasse, nous avions demandé que l’administration nous fournisse un document basé que sur l’AGS et avec prise en compte des retraitables ex instits (nés en 62 et avant) et PE (nés en 1957 et avant) mais cela nous a été refusé.
De plus se rajoute la question de l’égalité homme-femme. D’abord, précisons que sur ce dossier il y a beaucoup à dire et que nous y reviendrons.
Mais en ce qui concerne les promotions, c’est l’arbre qui masque la forêt car en fait le vrai problème c’est à la fois le nombre de places plus qu’insuffisant et les conséquences de PPCR qui impactent autant les femmes que les hommes.
Cette affaire sert de leurre : l’administration sort de chaque tableau de promotion un ou plusieurs hommes pour respecter le pourcentage 84%-16% (taux actuel entre les femmes et les hommes – qui d’ailleurs ne correspond pas au taux existant à l’époque des recrutements de la génération qui part en retraite, plus proche de 50-50 avec des concours non mixtes – ).
Parfois comme cela s’est fait 2 ans, cela peut être une ou plusieurs femmes qui sont sorties.
Parfois aussi pour des raisons obscures, il n’y a pas de respect de cette clause (lire ci-dessous).
En tout état de cause, personne ne doit s’y tromper : PPCR, c’est la division de la profession entre les ex-instits et les PE, entre les anciens et les nouveaux PE, entre les femmes et les hommes …
Œuvrer à restaurer l’unité de la profession, c’est rejoindre le seul syndicat qui s’est opposé à PPCR : en ce début d’été, adhérez au SNUDI-FO (le prélèvement de votre cotisation commencera fin septembre ) !
Pour toute information, joindre Jérôme Thébaut au 06 32 39 05 38
La CAPD classe exceptionnelle :
Création de PPCR, cette promotion n’est possible que pour certains collègues et inatteignable pour la grande majorité ! Ensuite ce sont encore les « appréciations » de l’IEN et de l’IA-dasen qui sont déterminantes.
Cette année, pour le 1er « vivier » (avoir 8 ans d’ancienneté dans certains postes comme directeurs, maîtres formateurs, …), 79 candidats et 39 promus; pour le second vivier (être au 6ème échelon hors-classe), 25 candidats et 15 promus (mais des collègues peuvent être candidats aux deux « viviers » )
Là aussi au nom de l’égalité femmes-homme, 6 collègues hommes ont été sortis du tableau des promotions (lire nos explications plus haut).
A noter que lors de la première campagne de passage à la classe exceptionnelle voici 2 ans, le Rectorat avait demandé explicitement à l’administration de ne pas sortir d’hommes du tableau.
On ne peut que s’interroger sur le pourquoi … même si en regardant le tableau de l’époque, on comprend assez vite…
Précisons que le SNUDI-FO ne siégeait pas alors dans la CAPD exceptionnelle; seul le Snuipp-FSU était représenté (depuis les élections, nous avons un siège et le syndicat majoritaire un siège)
Pour toute information, joindre Yvan Moquette au 06 70 30 11 58
Le Groupe de travail mouvement
Dernière réunion d’un mouvement chaotique avec une modification des règles décidée par le ministère, modification s’inscrivant dans le projet de supprimer les CAPD et donc de supprimer tout contrôle du mouvement par les délégués du personnel.
Notons que l’IA-Dasen a refusé sur la demande du Snuipp-FSU que les collègues arrivant par ineat d’autres départements soient affectés au barème comme tous les autres enseignants (nous avions fait cette proposition lors de la CAPD du 4 juillet – nous y reviendrons) !
Pour toute information, joindre Hélène Nizou au 06 95 48 71 80