La FNEC FP-FO a participé à un groupe de travail sur la « revalorisation » annoncée par le ministre
Ndiaye aux enseignants. Qu’en est-il ?
Alors que l’inflation explose, que, selon les médias, le panier des 37 produits du quotidien a vu son prix
augmenter de 15%, le ministre de la Fonction publique Guérini estime que l’augmentation de la valeur
du point d’indice de 3,5% consentie aux fonctionnaires est bien suffisante !
Le président Macron avait lui promis 10% d’augmentation aux enseignants durant sa campagne… Le
ministre Ndiaye confirme que c’était un mensonge !
Il propose deux scenarii pour une revalorisation « socle » avec des montants souvent dérisoires :
- Dans le premier, la revalorisation nette mensuelle serait inférieure à 100€ nets mensuels pour les
collègues au 10ème et au 11ème échelon et elle serait nulle pour tous les personnels hors-classe ou classe exceptionnelle ! - Dans le 2ème, elle serait inférieure à 100€ nets mensuels pour les collègues aux 9ème, 10ème et 11ème échelon et de … 36€ nets mensuels pour les collègues hors-classe ou classe exceptionnelle…
Monseigneur est trop bon !
Et une deuxième partie de la « revalorisation » serait conditionnée à des tâches supplémentaires dans
le cadre du Pacte « travailler plus pour gagner moins »… Comme si les collègues n’en faisaient pas déjà
assez !
…. Quant aux autres personnels : RIEN !
C’est insupportable !
Et ces annonces du ministre Ndiaye surviennent alors que le gouvernement tente d’infliger « deux ans
fermes » à tous les salariés avec la réforme des retraites !
Bilan des courses :
- Deux ans de travail supplémentaires imposé à tous !
- Un pouvoir d’achat qui s’effondre !
- Une pseudo-revalorisation indigente et dont une bonne partie des personnels seront écartés !
- Des augmentations conditionnées à des tâches supplémentaires alors que les personnels n’en
peuvent déjà plus !
Il est temps de faire entendre raison à ce gouvernement. La FNEC FP-FO appelle l’ensemble des
personnels à se réunir en AG dans les établissements, les écoles, les services, les universités… à
décider d’être massivement en grève mardi 31 janvier et à discuter partout de la reconduction,
comme c’est déjà le cas en Gironde, dans le Val d’Oise, en Haute-Loire… !
- Retrait de la réforme des retraites !
- Augmentation des salaires pour tous les personnels, sans contrepartie, au niveau de l’inflation !
- Rattrapage du pouvoir d’achat perdu depuis 20 ans !