La FNEC FP-FO a déposé les avis suivants :
- Concernant les évaluations d’école qui arrivent pour la rentrée 2022 :
- Alors que les conditions de travail ne cessent de se dégrader dans notre département (accidents de service, burn out…), le Ministre étend les évaluations d’établissements aux écoles dès la rentrée 2022. Considérant que ces évaluations s’articulent avec les projets du Président Macron et vont encore dégrader les conditions de travail des personnels dans le département en accentuant les pressions, le CHSCT se prononce pour ces évaluations ne soient pas mises en place en Indre et Loire.
Avis amendé à la demande du SNUipp FSU qui n’a pas souhaité que nous précisions que cela se fait « dans le cadre de la mise en place du nouveau management découlant de l’accompagnement PPCR »
- POUR : FO, FSU SNUipp
- ABSTENTION : SE UNSA
- Concernant les élèves aux troubles du comportement et relevant de soins :
- Considérant les intentions du gouvernement de transformer contre leur volonté les personnels des établissements médico-sociaux et les RASED en équipes mobiles destinées à l’accompagnement PPCR des collègues et ses intentions à accentuer l’inclusion scolaire systématique et forcée au détriment des élèves et des personnels, et considérant que le protocole départemental et l’accompagnement PPCR des personnels ne règlent en rien les problèmes posés, le CHSCT demande le maintien et la réouverture de toutes les places en établissements médico-sociaux IME, ITEP et la création de classes et postes d’enseignants spécialisés dont RASED afin que tous élèves d’Indre-et-Loire puissent bénéficier des prises en charge et des soins dont ils ont besoin.
- POUR : FO
- ABSTENTION : SE UNSA
- FSU SNUipp refuse de participer au vote
- Avis FO / FSU concernant le retour de l’AGS pour le mouvement :
- Le CHSCT constate que l’évolution des règles du mouvement par la prise en compte de l’ancienneté de fonction génère une rupture d’équité. Le CHSCT demande le maintien de l’AGS dans le barème du mouvement départemental.
- POUR : FO, FSU
La FSU SNUipp a proposé les 2 avis suivants :
- Le Chsctd constatant par les remontées des fiches RSST que de nombreuses écoles sont confrontées à la gestion d’élèves ayant un trouble du comportement et de la conduite demande la création d’une brigade de remplaçant en lien avec la cellule climat scolaire.
- FO n’a pas pris part au vote sur cet avis. Les remplaçants ne peuvent se substituer aux enseignants spécialisés et places en structures spécialisées.
- Le Chsct constatant par les remontées des fiches RSST que de nombreuses écoles sont confrontées à la gestion d’élèves ayant un trouble du comportement et de la conduite demande la publication dans les écoles d’Indre et Loire du protocole pour les élèves TTC et sa mise en application par les IEN.
- FO a voté contre car ce protocole sert d’outil de culpabilisation des collègues, ne répond en rien aux problèmes posés et l’administration se réfugie derrière celui-ci pour ne pas prendre ses responsabilités !
La FNEC FP-FO n’accompagnera pas la mise à mort des structures spécialisées et des établissements médico-sociaux. Elle se situera sur un terrain d’indépendance de défense de droits des élèves les plus fragiles et des personnels !
Déclaration des délégués FNEC FP-FO au CHSCT-D :
Monsieur le Directeur Académique,
Ce CHSCT D est la première instance départementale depuis la réélection d’Emmanuel Macron comme président de la République et avant les élections législatives ; nous resterons fidèles aux orientations de FO avant, pendant et après les élections :
Ni trêve sociale, ni union sacrée : pour un syndicalisme libre, indépendant et revendicatif !
Vous avez mis à l’ordre du jour un point Ukraine ; la FNEC FP FO » réaffirme son soutien et sa solidarité à l’égard de la population, des travailleurs et de leurs syndicats en Ukraine, qui sont les premières et principales victimes, comme cela est toujours le cas dans tous les conflits, comme elle affirme son soutien avec la population et les militants en Russie qui rejettent la guerre, appellent à la paix et subissent la répression. »
Nous exigeons des milliards pour les services publics et les salaires, pas pour la guerre ! Les milliards débloqués par le gouvernement français pour la guerre profitent d’abord aux marchands d’armes et à leurs actionnaires, mais certainement pas aux salariés. Ce sont de nouvelles coupes budgétaires que vont connaître les hôpitaux, l’Ecole, les services publics.
A l’heure où les prix flambent, où le président annonce la retraite à 65 ans, FO, « ne s’engagera dans aucune politique d’accompagnement, de co-législation, ou même d’union nationale sous aucun prétexte, pas même la guerre. » et « exprime à nouveau le refus de vivre sous un régime d’urgence permanent, et appelle au rétablissement de toutes les libertés individuelles et collectives, dont les libertés syndicales, et la réintégration de tous les salariés suspendus du fait du passe sanitaire. »
Force Ouvrière « réaffirme (…) sa détermination à défendre les statuts des personnels, à commencer par le Statut général des fonctionnaires, contre la contractualisation et la précarisation des emplois » et donc revendique la titularisation de tous les personnels (contractuels, AED, AESH…) qui le souhaitent.
Avec la réforme Blanquer retardant le concours à Bac+5, le nombre de candidats va encore baisser drastiquement, au point que le ministère refuse de communiquer le nombre de candidats ! Une rentrée catastrophique se prépare dans les écoles et établissements du second degré avec une nouvelle détérioration des conditions de travail ; nous exigeons l’abandon immédiat de la mastérisation et le retour à des concours à Bac+3 afin de permettre un recrutement à la hauteur des besoins.
Nous réaffirmons notre revendication du retour aux épreuves nationales du baccalauréat en juin et l’abrogation de Parcoursup alors que la réforme Blanquer désorganise totalement le lycée et engendre
un stress inédit des équipes, des parents, et des élèves.
Enfin, nous exigeons, pour tous les corps y compris les AESH, un recrutement de titulaires, permettant aux élèves comme aux personnels de travailler enfin dans des conditions de travail acceptables. En effet, le nombre de postes non pourvus explose, les besoins augmentent sans cesse(notamment pour accueillir les élèves réfugiés), et le manque de remplaçants (1er degré et administratifs en particulier) aggrave une situation déjà délétère